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Le 25 mai 2021

SOS Enfants : Accueil et réinsertion des enfants de la rue et enfants dits sorciers

« Egalité des chances : saisissons l’opportunité dès aujourd’hui ! » : c’est sous ce thème que 15 filles hébergées au Centre d’Accueil Ndako Ya Biso ont célébré, le 8 mars 2021, la journée internationale des droits des femmes. Cela a été l’occasion de leur offrir un nouveau pagne qu’elles se sont empressées de porter. La joie était de mise !

SOS Enfants a centré cette journée sur une sensibilisation sur la condition des filles en situation de rue, souvent victimes de violences tant physiques que psychologiques. L’accent a été mis sur les opportunités qui leur sont offertes et qu’il leur faut saisir pour sortir de la rue et construire leur vie.

Angèle et Thérèse, deux anciennes pensionnaires du centre, ont été invitées à partager leur expérience avec leurs camarades pour les encourager dans leur parcours de réinsertion.

Angèle est aujourd’hui diplômée en électricité?, elle est employée au sein du Groupe Texaf, spécialisé? dans la construction et l’immobilier. Elle a choisi de témoigner pour donner de l’espoir à d’autres :

« J’ai bénéficié? de la protection et de l’encadrement du centre pour m’en sortir. De mon côté, j’ai saisi l’occasion pour faire mes études après ma réunification en famille. Aujourd’hui, je travaille dans le département Électricité? au sein du groupe Texaf.

Tenez bon ! Car le centre va vous accompagner. La vie ne s’arrête pas au centre, pour manger et s’habiller. Ici vous n’êtes que passagères et votre place est dans votre famille. Aussi, gardez espoir, priez pour vos parents et membres des familles malgré leur rejet et méchanceté. Il faut avoir une espérance féconde ».

Thérèse, quant à elle, est actuellement étudiante en terminale en Sciences sociales à l’ISTS (Institut Supérieur du Travail Social). Elle a voulu rappeler aux autres jeunes filles qu’elles ont du potentiel pour réussir leur vie.

« Vous avez les mêmes chances que les filles qui sont en famille. La rue n’a pas d’enfants et ne produit rien de bon…».

Partageant son histoire (accusation de sorcellerie, rejet, maltraitance subie de la part de sa propre famille), elle a expliqué qu’il faut savoir faire confiance et saisir les opportunités qu’offre Ndako Ya Biso.

Elle a encouragé les filles à affronter la vie avec courage. « Oubliez la rue et estimez-vous heureuses. Nous devons écrire notre histoire en couleur d’or pour relever le défi ».

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